[Directeur] Antonio Della Peonia

Etat civil

Nom : Della Peonia
Prénom : Antonio
Surnom : Tonio, par sa femme principalement
Jour et Lieu de naissance : 7 Juin 1735, Parma
Sexe : Masculin
Classe sociale : Noble
Profession / statut : Directeur de Veleni
Talent : Tonio est extrêmement charismatique, et sait toujours se faire écouter, et voir.

Caractère

S'il avait été une femme, Tonio aurait été une évaporée. Puisqu'il eut l'heur de naître de l'autre côté de cette insignifiante barrière du sexe, il est devenu un poète. Il s'exprime correctement, et semble toujours savoir vendre ses idées de la plus exquise des façons. Il sait aussi charmer dame et damoiselles avec une délicatesse notoire. Parfait en tous points, même s'il peut sembler manquer de ce caractère belliqueux si propre à certains de ses compatriotes, il n'en est pas toujours de même dans le privé. Car lorsqu'il n'y prend pas gare, il peut être terriblement maladroit, et très égoïste et plein de mauvaise foi. Une bonne idée vient forcément de lui, et une mauvaise ne traverserait jamais sa cervelle de moineau. Il n'est pas le plus malin, mais il est en réalité plutôt intelligent, bien qu'il ait toujours plus eut l'air d'un bellâtre que d'un intellectuel.

Physique

La lignée des Della Peonia, dans toute leur noblesse, sont grands. L'ont toujours été, ou tout du moins en ont toujours eu l'air sur les portraits. Beaux également. Car les peintres n'ont jamais embelli leurs toiles pour mieux les vendre, c'est bien connu. Sur cette peau légèrement olivâtre et typique de l'Italie, Tonio fait surplomber une masse de cheveux d'un noir de jais qui laissent retomber leurs douces boucles sur un visage aux pommettes marquées et aux profonds yeux d'un bleu marine perçant. Ses lèvres pleines sont toujours ourlées en une moue qui pourrait sembler séductrice, et il se comporte avec la grâce et l'affabilité du noble qu'il a toujours été et sera toujours.

Histoire

Rien. C'était approximativement la somme des choses qui avaient été refusées à Antonio dans son enfance. Dans sa petite enfance, en réalité. Car plus tard, bien plus tard, les difficultés avaient commencé. Il avait toujours eu une aura de chef, de façon très naturelle, se reposant sur une armée de laquais et de prétendantes aux compétences diverses et variées. Cela s'était avéré vrai lors de ses premiers pas à la Cour, mais aussi et surtout lorsqu'il intégra Veleni, l'école de son grand-père, à la puberté. Il ne regretta pas longtemps les bals et les fastes auxquels ses parents l'avaient habitué. Le tout simplement parce qu'il parvint très rapidement à les reproduire. Il eut bien vite sa troupe, les flagorneurs qu'il laissait à la marge, les courtisans qui voyaient un réel intérêt à fréquenter un noble et le petit-fils du Directeur, et de qui il savait pouvoir exiger quelques faveurs, et les courtisanes en herbe. Aucun ami, non. Les nobles n'en avaient pas, ils demandaient trop de confiance.

Il flâna pendant ses quelques années, ses résultats plutôt bons, jamais médiocres mais jamais exceptionnels. Ce qui ressortait le plus chez lui était véritablement sa capacité à haranguer une fouler, à la captiver par ses propos, et à lui faire faire son travail, souvent sans rien obtenir en retour. Il effectua quelques petites missions par la suite, très brièvement, puis fut rappelé pour se préparer à la succession.

Mais parmi toutes ces choses qu'il adorait, outre le fait de ne rien faire, il y avait celui de flâner. Le plus possible seul, pour échapper à la pression de toute cette foule qui demandait modestement ses faveurs. Il marchait dans la campagne environnant l'école, et s'asseyait parfois dans l'herbe, quand elle n'était pas humide, sinon il abîmait ses tenues, pour composer des poèmes. Ce fut lors de ces excursions qu'il aperçut un ange tombé du ciel. Il crut d'abord à une illusion, mais elle revint encore, et encore, à chaque fois qu'il fréquentait ce même endroit. Il approchait au fur et à mesure, prudent et incapable d'en croire ses yeux. C'était une femme. Pour la première fois, Antonio fut amoureux. Et il le fut tant et plus qu'il ne put se mettre en tête l'idée qu'elle puisse le refuser. Ou que ses parents, lorsqu'elle l'accepta enfin, s'opposent à cette union. Alors, comme tout depuis toujours, il obtint satisfaction. Et eut la femme parfaite à ses côtés. Elle qui le rendait plus heureux qu'il n'aurait pu imaginer l'être, lui qui croyait avoir tout. Et même son école. Surtout son école...

Hors Jeu

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